Toutes ces réparations exigent des matières premières. Louis Bernard, charpentier demeurant à la Maumernière, a travaillé 26 jours au moulin à eau du Fief et a fourni trois pieds d’arbre estimés 30 livres, probablement pour faire des poutres. En mars 1795, Pierre Louineau, chaulier demeurant aux Tuileries, a fourni pour la troupe de Delaunay neuf barriques de chaux estimées 90 livres, et 500 tuiles estimées 50 livres. Dans le même temps, la veuve Martin, de la Grolière, a fourni huit barriques de chaux…

Les ruines du moulin à eau du Fief, dominées par le village du Chiron, se blottissent sur les bords de la Vie. On y accède, aujourd’hui encore, par un chemin sinueux en pente raide. Il y a quelques années subsistaient d’importants pans de muraille…

"Les réquisitions de l'armée catholique au Poiré sur vie"  -  J.C Lorvoire
 Recherches vendéennes, n°3, 1996

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